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Half Bad, tome 2

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Ça y est, Nathan est un vrai sorcier, il a reçu son don. Il va lutter à armes égales contre les sorciers blancs. Mais un terrible choix se présente à lui : choisir entre Marcus, son père, et Annalise, son amour.

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J’avais adoré le premier tome de la trilogie Half Bad. Sa forme spécifique, avec le tutoiement du personnage pour lui-même autant que pour le lecteur et ses chapitres courts.

Ce second tome commence environ un mois après les évènements qui ont conduit Marcus, le père de Nathan, à lui offrir les trois présents qui font désormais du héros un vrai sorcier. Certes, un sorcier mi-noir mi-blanc (semi-code – half bad), mais un sorcier ayant désormais son Don.
Mais sa rencontre avec Van, sorcière noire, va changer les choses : une guerre s’annonce, et Nathan va devoir choisir s’il veut s’impliquer ou non, s’il veut faire confiance à ceux qui l’ont torturé et exclu pendant toute son enfance. Ces choix permettront peut-être de changer le monde dans lequel il vit, et il pourrait ainsi peut-être se faire accepter comme un être à part entière…

J’ai trouvé que le début de ce roman traînait un peu en longueur. Nathan attend un Gabriel qui ne revient pas. Son ami était poursuivi par les Chasseurs à la fin du premier tome, et depuis un mois, il n’est pas revenu. En attendant, Nathan pense à Annalise, qu’il veut sauver des griffes de Mercury, redoutable sorcière noire. Cela se comprend, sauf que ses pensées de jeune amouraché m’ont plus ennuyé qu’autre chose. Je n’aime que moyennement le personnage d’Annalise, ce qui fait que j’ai trouvé ses réflexions un peu longuettes. Heureusement, Gabriel revient ! Par la suite, il y a de l’humour grâce au personnage de Nesbitt (sorcier noir), l’assistant de Van, qui ne rate pas une occasion de faire une blague ou de taquiner notre héros. Le roman repart donc un peu… 

Nathan essaye de comprendre et contrôler son Don. Il sait qu’une bête se cache au fond de lui. Elle fait de nombreuses victimes, aussi bien des Chasseurs que des animaux, et cela lui fait peur. Surtout qu’il ne se souvient pas de ces meurtres.
J’ai trouvé un peu dommage que l’on ne retrouve pas vraiment ce qui avait fait l’originalité du premier tome : ces gros caractères qui emplissaient certains chapitres se font très rares et on ne retrouve le tutoiement qu’au début et à la fin de ce second tome.
Le reste m’a toutefois plu, et j’ai retrouvé l’essence même du premier tome, ce qui est quand même le plus important. Sally Green écrit bien, ce qui permet au roman de rester agréable.
L’histoire, originale, avance surtout dans la seconde partie du roman, et on retrouve la plupart des personnages que l’on avait croisés dans le tome 1, ce qui fait que l’on n’était pas perdu.
J’ai beaucoup aimé la fin de ce deuxième tome étant donné que l’histoire repart vraiment à partir de ce moment là. Ce qui fait que j’ai hâte de lire la suite ! 🙂

J’ai donc aimé ce second tome, mais un peu moins que le précédent…

Half Bad, tome 2, Sally Green

Le Remède Mortel

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Le temps des mensonges est terminé.

Le WICKED a tout volé à Thomas : sa vie, sa mémoire et maintenant ses seuls amis. Mais l’épreuve touche à sa fin. Ne reste qu’un dernier test… Terrifiant. Cependant, Thomas a retrouvé assez de souvenirs pour ne plus faire confiance à l’Organisation. Il a triomphé du labyrinthe. Il a survécu sur la terre brûlée. Il fera tout pour sauver ses amis, même si la vérité risque de provoquer la fin de tout.

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Le Remède Mortel signe la fin de la trilogie L’Epreuve de James Dashner.

Thomas et ses amis sont sortis de la Terre Brûlée, mais ça n’a pas été sans douleur. Certains sont morts, d’autres ont été blessés. Désormais, Thomas est enfermé, seul, dans une pièce blanche, clinique. Mais il va bientôt en sortir, et le temps des réponses, tant attendu, est désormais arrivé. Mais tout ne va pas se passer dans le calme et la bonne humeur…

Ce dernier tome m’a moins convaincue que La Terre Brûlée. On est plus dans un livre de dystopie/SF classique que dans quelque chose de vraiment nouveau, comme l’avaient été les deux premiers tomes.

Cette fois, les épreuves imposées par le WICKED sont terminées. Les choses ne se règlent toutefois pas comme ça. Rapidement, Thomas, Minho, Newt, Brenda et Jorge réussissent à échapper à l’Organisation. Mais ce n’est que pour se retrouver à Denver, ville en perdition face à la Braise. Le virus fait rage sur ce qu’il reste des Etats-Unis, et la population touchée devient de plus en plus violente. La Braise ronge le cerveau des gens contaminés, inlassablement, tandis que le WICKED tente depuis des années de trouver un remède. Sauf qu’il s’est embourbé au fil des années, et les gens à sa tête ressemblent plus à des scientifiques fous, eux aussi au bout du rouleau, qu’à des sauveurs de l’humanité.

Beaucoup de choses se passent dans ce troisième tome. Bien plus que dans les précédents. Ce qui est à la fois bien et à la fois moins bien.
Bien, parce que le lecteur est satisfait, du côté action, aventure. Thomas sort enfin des murs de l’Organisation, voit enfin le monde tel qu’il est. Le héros a aussi des réponses dans ce tome. Réponses que l’on attendait depuis un petit moment déjà 😉
Moins bien, parce qu’il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte, et certaines choses sont mises. De plus, j’ai trouvé ce tome un peu plus brouillon que les précédents, dû à ces trop nombreux éléments. L’auteur s’égare par moment, ce qui est dommage.
J’ai été aussi un peu déçue que Thomas refuse de recouvrer entièrement la mémoire. Les souvenirs qui lui sont revenus lui suffisent. Tout aurait pu être clair, mais il a peur des actions qu’il a pu commettre, peur de changer d’avis, peur de se ranger aux côtés du WICKED…. ce qui peut se comprendre. Mais on aurait enfin pu connaitre son implication réelle dans cette histoire. On sait que ce qu’il a fait n’est pas joli joli, mais ça s’arrête là.

J’ai trouvé que la fin était bien menée, mais restait trop classique et déjà vue.

L’Epreuve, Tome 3, Le Remède Mortel, James Dashner

Retour

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Survivre. 
Le manque d’oxygène à bord de la Colonie a déclenché une panique meurtrière. Seuls les plus chanceux ont pu emprunter les dernières navettes partant en direction de la Terre.
Aimer. 
Cette nouvelle apocalypse plonge les 100 dans l’angoisse : qui parmi leurs proches a survécu à l’atterrissage ? Les retrouveront-ils à temps ?
Manipuler. 
Bien décidé à conserver le pouvoir, le vice-chancelier n’hésitera pas à faire taire quiconque tentera de lui résister.
Combattre. 
Prêts à tout pour garder leur nouvelle liberté, Clarke, Bellamy, Wells et Glass devront chacun affronter leur destin pour sauver leur idéal. L’ultime compte à rebours a commencé.

Retour est le troisième et dernier tome de Les 100. Après deux tomes qui m’avaient laissé un sentiment plutôt mitigé, je crois que je suis plus ou moins réconciliée avec cette trilogie.

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Cette fois, le moment est venu : la station qui accueillait des milliers d’habitants dans l’espace n’a plus d’oxygène. Le tome 2 se finit sur l’évacuation et le départ vers la Terre de plusieurs navettes. Sauf que c’est un départ précipité, et que l’atterrissage va se transformer en catastrophe.
Les 100, eux, déjà sur Terre depuis des semaines, assistent impuissant au crash des différentes navettes. Ils ont appris à découvrir les secrets dont regorgent notre planète, sa beauté, mais aussi ses dangers. Certains Nés-Terre qui ont fait sécession se montrent hostile à l’arrivée de nouveaux sur la planète bleue, et se montrent violents. L’arrivée de centaines d’habitants ne va donc pas arranger les choses. Surtout que le vice-chancelier Rhodes se trouve à bord d’un des vaisseaux…

C’est, de nouveau, un livre qui se lit tout seul, grâce à une écriture fluide. Cette dernière reste neutre, ce qui me gêne un peu. Du coup, pour moi, les personnages sont lisses, sans vraie personnalité, alors que je sais que ce n’est pas le cas. Ce sont des personnages forts, qui vivent des choses dures pour des jeunes gens comme eux.

L’auteur montre un côté désagréable propre au genre humain : nous sommes incapables de rester unis, pas même pour notre bien. Alors pour le bien de la planète… Il ne faut pas y compter. C’est comme si nous étions nés pour détruire ce qui nous entoure. Le Cataclysme, qui a eu lieu il y a plusieurs centaines d’années, n’a pas de servi de leçon. Il y a toujours quelqu’un qui veut être plus puissant que son voisin, qui veut avoir le pouvoir et commander. Cette personne est ici représentée par le personnage du vice-chancelier Rhodes, qui va jouer au « chefaillon » ôtant tout bonheur autour de lui.
Ce côté « maître du monde » est cassé par les personnages de Clarke, Glass, Wells, Bellamy, Olivia, Max, Sasha. Ils font preuve d’altruisme : seule leur survie, et celles des autres, compte. Il n’y a pas, dans leur esprit, de volonté d’être au pouvoir. Clarke, Wells et Bellamy, qui sont sur Terre depuis le début, ont appris à survivre, et à faire le bien autour d’eux. Clarke soigne, Bellamy chasse pour les 100, et Wells tente de les guider vers une vie qui se veut meilleure.
Au final, ceux qui avaient été condamnés sur la station spatiale pour des crimes plus ou moins horribles se trouvent être les plus humains de l’histoire, et les moins dangereux. Comme quoi, tout le monde change.

J’ai aimé comment a été traité la fin du roman. Sans spoiler les évènements, je peux vous dire qu’on finit sur une note d’espoir.

Les 100, Tome 3, Retour, Kass Morgan

La Terre Brûlée

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ET SI LA VIE ÉTAIT PIRE HORS DU LABYRINTHE ?

Thomas en était sûr, la sortie du labyrinthe marquerait la fin de l’Épreuve. Mais à l’extérieur il découvre un monde ravagé. La terre est dépeuplée, brûlée par un climat ardent. Plus de gouvernement, plus d’ordre… et des hordes de gens infectés, en proie à une folie meurtrière, errent dans les villes en ruines. Au lieu de la liberté espérée, Thomas se trouve confronté à un nouveau défi démoniaque. Au coeur de cette terre brûlée, parviendra-t-il à trouver la paix… et un peu d’amour ?

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Thomas et ses amis sont enfin sortis du Labyrinthe. Ils sont amenés par le WICKED dans un bâtiment dans lequel ils peuvent se reposer, loin de toutes les horribles épreuves vécues quelques jours avant. Le soulagement se fait au sein du groupe.
Sauf que bien sûr, les Epreuves ne sont pas finies. Rapidement, les garçons se rendent compte que quelque chose cloche. Des évènements bizarres arrivent : Teresa disparait; un nouveau, Aris, arrive dans leur groupe; des gens fous apparaissent aux fenêtres; des gens sont pendus au plafond… Des choses bien sympathiques donc. Et ce jusqu’à l’apparition de « l’homme-rat » qui leur explique que le Labyrinthe n’était que le début des Epreuves…

Je n’avais que moyennement aimé le premier tome de la trilogie L’Epreuve (chroniqué par Vesperr ici). L’écriture de l’auteur ne me plaisait pas trop et j’avais trouvé que le roman traînait un peu en longueur. L’histoire m’avait toutefois plu et intriguée, et c’est pourquoi je me suis attelée à la lecture de ce second tome.

Cette fois, j’ai trouvé que l’écriture était meilleure, plus dynamique et c’est donc avec plaisir que j’ai lu ce livre. On retrouve Thomas, Minho, Newt et les autres dans leurs rudes aventures. Thomas, comme dans le premier tome, est un héros qui doute, qui a peur. Toutefois, il se révèle lors des moments les plus importants, et prend bien le statut de leader.

C’est un second tome très bien mené, bourré de suspense, de rebondissements. Les personnages ne sont pas les plus intéressants du monde, mais on sent que des choses se cachent sous la surface…

L’Epreuve, tome 2, La Terre Brûlée, James Dashner

21e Jour

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5e Jour.
Sous la menace d’un ennemi invisible, Wells s’efforce d’empêcher les 100 d’imploser, bien décidé à protéger les derniers humains sur Terre.

11e Jour.
À bord de la Colonie, Glass ne sait pas combien de temps il lui reste à vivre : elle veut profiter de la moindre seconde avec Luke.

17e Jour.
Dans la forêt hostile, Bellamy ferait n’importe quoi pour secourir sa soeur Octavia, quitte à se sacrifier pour elle.

21e Jour.
Après une cruelle série de drames, Clarke se demande si les 100 sont enfin en sécurité ou s’ils ne sont que des morts en sursis…

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Clarke, Bellamy, Wells sont toujours bloqués sur Terre, tentant de survivre tant bien que mal avec les autres prisonniers, les 100. Ils doivent faire face à un milieu hostile, très différent de là où ils sont nés et ont grandi, une station spatiale appelée la Colonie.
Glass, quant à elle, est restée dans la station spatiale, mais l’air commence à s’y faire rare… la lutte pour la survie a commencé, pour les uns comme pour les autres.

Le second tome reprend juste trois jours après l’attaque d’un des natifs de la Terre. Un des 100, Archer, est mort, et les autres se savent en danger. Ils ne savent pas trop quoi faire, le groupe se divisant devant plusieurs chefs.
Octavia, la soeur de Bellamy, est toujours portée disparue, emportée par les Nés-Terre. Est-elle toujours en vie ? Bellamy veut en avoir le coeur net et décide d’aller la chercher sur le territoire des hommes qui ont kidnappé sa soeur.
Des gens tombent malades, et c’est Clarke qui s’occupe d’eux. On ne sait si cela est grave ou non…

L’arrivée de Sasha redonne une certaine vigueur à ce second tome qui s’était enfermé, à l’image des personnages, dans une certaine routine (comme on peut le voir ci-dessus). C’est une Née-Terre que les 100 parviennent à capturer, et grâce à elle, l’histoire va avancer.

Je suis assez mitigée sur ce second tome. Au départ, je trouvais que l’écriture n’était pas assez dynamique, de même qu’il n’y a pas assez d’action à mon goût. Toutefois, l’histoire repart un peu, incluant du suspense, et j’ai trouvé que c’était plus intéressant.

L’auteur écrit bien, ce qui aide à avancer. Au fur et à mesure du roman, des questions sont soulevées, et elles n’ont pas forcément de réponses – du moins, pas tout de suite. On retrouve le format passé et présent, ce que j’aime bien.
La fin est pleine de rebondissements, avec des choses auxquelles je ne m’attendais absolument pas. Cela relance mon intérêt pour cette trilogie !

21e Jour, Les 100 tome 2, Kass Morgan

Cinder

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Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.
Une terrible épidémie ravage la population.
Depuis l’Espace, un peuple sans pitié attend son heure…

Personne n’imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle-mère. Car la jeune fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer…

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Cinder est une adaptation moderne, ou plutôt futuriste, du conte de Cendrillon (Cinderella, en anglais), des frères Grimm. On retrouve aussi bien des engins volants, des androïdes, des cyborgs, que la magie et le côté princier du vrai conte.

Cinder est une cyborg (mélange d’une machine et d’une humaine) vivant avec sa belle-mère, Adri, et ses deux soeurs, Pearl et Peony. Elle est une jeune mécanicienne, réparant aussi bien les holocrans, que les hovers, au service de sa tutrice qui la déteste. C’est une simple jeune fille brimée par sa famille à laquelle elle essaie d’échapper, jusqu’au jour où elle fait plusieurs découvertes étonnantes…

Ce qui m’a sans doute le plus étonnée dans ce roman, c’est que l’histoire ne se passe pas encore et toujours aux Etats-Unis, mais en Chine, à Néo-Beijing. Bien évidemment, les concepts d’Etats-Unis et de Chine n’existent plus à l’époque où vit Cinder. On ne sait pas vraiment quand l’histoire se déroule, le seul élément étant que l’on se situe après la Quatrième Guerre Mondiale… On sait cependant que les continents ont changé et que le peuple de la Lune fait désormais partie de la partie.

De même, j’ai été étonnée de voir que certaines choses ne changent pas dans le futur. Je pense bien évidemment à l’épidémie de létumose, qui n’est pas sans faire penser à ebola, maladie incurable qui se répand à une vitesse incroyable et qu’aucun médecin ne sait soigner…

Le côté Cendrillon reste parfois flou, assez éloigné de l’histoire. Ce qui est à la fois dommage (c’est un de mes contes préférés) et réussi à la fois. Le côté SF est plus présent, avec un univers complet et sympa. Je n’ai toutefois pas eu de grande surprise au long de ma lecture, étant donné qu’au bout d’une cinquantaine de pages, j’avais plus ou moins compris où allait nous emmener l’auteur. Heureusement, il y a certaines choses auxquelles je ne m’attendais pas, ce qui m’a permis de continuer ma lecture jusqu’au bout.

Je ne m’attendais à rien en commençant ce roman, et j’ai bien aimé le mélange d’intrigue de cour, d’aventure, d’espionnage et de science-fiction. De même, j’ai apprécié les personnages secondaires comme Peony (la soeur de Cinder), Iko (la petite androïde pleine d’humour), le docteur Erland ou encore Kai (le prince du royaume). Je lirai donc la suite avec plaisir puisque certaines choses n’ont pas encore été réglées dans ce premier tome 🙂

Cinder, Marissa Meyer

Déliquescence

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Le voile a été levé sur les étranges rêves de Cornélia mais elle est plus que jamais en danger. Pourtant, la seule prudence n’est pas ce qui la pousse à rester auprès de Henri. Progressivement, leurs liens se renforcent bien que l’ombre du passé plane sur leur relation… Pire encore, pour assurer leur protection contre Avoriel, ils doivent retourner à Reddening House où Cornélia a été témoin des horreurs que peuvent commettre ses habitants. Déjà angoissée, la jeune femme se noie de plus en plus dans de bien surprenantes visions…

CVT_Les-larmes-rouges-2-deliquescence_9722.pjpeg J’avais beaucoup aimé le premier tome des Larmes Rouges, que j’avais chroniqué ici. Et j’ai adoré ce deuxième tome ! L’auteur, Georgia Caldera, maitrise son sujet de A à Z, avec une écriture fluide très agréable et un vocabulaire riche. Cette auteur française n’a rien à envier à certains grands auteurs américains !

Dans ce second tome, on retrouve Cornélia, bien que parfois exaspérante car trop curieuse, égale à elle-même : c’est un personnage fort, qui ne s’en laisse pas conter facilement. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle fait tout, ou presque, pour l’obtenir. Et ce n’est pas Henri, le charmant Prince des vampires, qui dira le contraire ! 🙂

Dans ce second tome, c’est sans doute lui qui a le plus évolué. Alors qu’il était renfermé, grognon, détestable par moment, il s’ouvre peu à peu à la jeune fille. Bien entendu, il garde ses secrets pour lui, mais c’est sans compter sur Cornélia, qui va les déterrer un à un… ce qui ne va pas être de tout repos pour le couple. Henri garde toutefois ce qui avait fait son charme dans le premier tome, à savoir son air renfrogné et l’attention toute particulière qu’il porte à la jeune fille.

D’autres personnages entrent à présent en compte, en plus de l’affreux roi des vampires Avoriel, personnage cruel et mesquin. On les avait déjà aperçus dans Réminiscences, sans qu’ils soient développés plus que ça.

On retrouve le côté gothique que j’avais apprécié dans Réminiscences , mais toutefois moins présent qu’avant. De même, l’hémoglobine coule à flot, et certaines scènes sont parfois à la limite du supportable. Le côté « mignon » des vampires de certains romans est totalement éclipsé, et ce n’est pas plus mal. On voit leur côté bestial, aimant le sang, la chair… un côté auquel Anne Rice nous avait habitués.

On retrouve aussi le côté flash-back qui était agréable dans le premier tome. Cela permet au lecteur de respirer un petit peu par rapport à l’histoire qui se passe de nos jours. Il peut ainsi mieux se plonger dans le passé du Prince des vampires, de sa relation avec le Roi des vampires et avec les femmes. Côté que l’on n’avait que peu vu dans le premier tome.

Ce tome s’arrête en plein suspense… j’attends donc avec beaucoup d’impatience le troisième et dernier tome de cette trilogie fantastique !! 🙂 (heureusement, l’auteur sait nous faire patienter avec d’autres livres de son cru 🙂 ).

La seule chose que je peux déplorer, c’est qu’il est dommage que la couverture ne soit pas une illustration de l’auteur, tout comme pour le premier tome !