Archives de Tag: Serie

Pop Corn

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Avis aux cinéphiles et sériephiles, voilà deux petits jeux Pop Corn Garage et Pop Corn TV pour faire chauffer votre cerveau.

Ils proposent chacun 66 objets représentatifs d’un film pour « Garage » ou d’une série pour « TV », assemblés en vrac dans un garage. Passez la souris sur l’objet, rentrez le titre mais gare aux erreurs ! Vous avez droit uniquement à trois erreurs avant de voir votre partie se terminer.

Certains objets sont évidents, comme ci-dessus la fameuse DeLorean de Retour vers le futur mais beaucoup sont cachés dans le fouillis du garage… Alors ouvrez bien les yeux !

13 reasons why

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13 reasons why est le succès Netflix de ce printemps. Intriguée je me suis plongée dans cette série de 13 épisodes, tirée du livre éponyme de Jay Asher disponible à la Bfm : Treize raisons de Jay Asher

 

 

Hannah Baker est la narratrice de la série. Elle s’est suicidée, et a enregistré 7 cassettes audio avant sa mort. Une personne par face, où elle parle de sa relation avec cette personne et de la série d’événements qui l’ont conduit au suicide. Les 13 personnes concernées reçoivent les cassettes à tour de rôle, chacun jugeant les autres, se disant que ce qu’ils ont fait n’est pas très grave… Jusqu’au jour où Clay Jensen, ami d’Hannah les reçoit…

Cette série pour ado fut une bonne surprise. Elle aborde des thèmes très difficiles : harcèlement, slut-shaming, agression sexuelle et  suicide. Les réalisateurs ne prennent pas de pincettes, pour un rendu très réaliste (et parfois difficile). Il y a bien évidemment les personnages clés des séries se déroulant dans un lycée : les sportifs, les pom pom girls, le nerd… mais la série évite les clichés sur le suicide et montre bien la puissance que peut avoir le harcèlement…juste quelques mots, rien de grave pour le harceleur mais l’accumulation, la répétition peut avoir des conséquences dramatiques pour la victime.

Les 100. Série

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Je ne me souviens même pas comment j’ai découvert cette série, mais la surprise fut excellente!

En guise de résumé : dans un futur proche, la Terre est détruite par une guerre nucléaire. Seule une partie de l’Humanité a survécu dans une gigantesque station spatiale en orbite autour de la Terre et y survit tant bien que mal depuis un siècle. Mais la station commençant à être hors d’usage, les autorités décident d’envoyer cent prisonniers pour une mission suicide : revenir sur Terre, évaluer si elle est redevenue habitable après un siècle de niveaux de radiations élevés.

Les cents vont donc se retrouver seuls, sur une planète leur étant parfaitement étrangère et hostile ne ressemblant plus à rien de celle qu’ont connue leurs arrières grands-parents.

Et ce ne sera pas un gros spoiler que de révéler qu’ils ne seront pas seuls et que des humains habitent encore sur Terre, survivants de la tragédie nucléaire….

D’abord quelques points négatifs : les acteurs ne sont pas toujours au top, leur prestation fait parfois très série B, les personnages sont un peu stéréotypés et la réalisation, bien que correcte, ne bénéficie clairement pas du budget de Game of Thrones.

Une fois cela dit, force est de constater que cette série est vraiment prenante!

Elle comporte, à mon sens, quatre gros avantages:

  • C’est une série pour ado, avec des ados (mais pas que), qui ne tombe pas pour autant dans les poncifs du genre…qui seraient longs et fastidieux à énumérer….
  • Le rythme : intense! Même les meilleurs séries comportent des passages à vides, des épisodes un peu creux. Ici non, chaque épisode apporte son lot de nouveautés et d’action sans le moindre répit ni pour les personnages ni pour le spectateur!
  • La lisibilité du scénario : Différents peuples, différentes personnalités, alliances et trahisons de circonstances, présence de mots de langues imaginaires, complots, secrets…autant d’éléments qui pourraient conduire à une confusion totale, à l’image de Pirate des Caraïbes par exemple. Pourtant rien de tel ; malgré les nombreux noeuds scénaristiques, le scénario reste clair et agréable à suivre.
  • Le problème de la morale, permanent, véritable fil rouge de la série. Combien de personnes peut-on sacrifier pour sauver son peuple? Peut-on sacrifier un peuple entier pour sauver le sien? Peut-on trahir son propre peuple et s’allier à une puissance étrangère si l’on estime être dans son bon droit? L’Humanité a-t-elle le droit, sous menace d’extinction totale, de massacrer 95% de ses membres? Peut-on torturer une personne pour en sauver mille?En résumé qu’est-ce qui définit notre humanité, et jusqu’où sommes nous moralement autorisés à aller pour assurer sa pérénité? Autant de questions posées à chaque épisode, systématiquement sous des angles différents avec des points de vues différents.

La série compte, à cette date, quatre saisons. La cinquième est prévue pour l’année prochaine.

Vous trouverez les deux premières saisons en DVD à la BFM, aux côtes CINE CEN, ainsi qu’en livres au Pôle Jeunesse, à la côte ADO LIT MOR

 

 

 

Stranger Things

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Difficile de passer à côté cet été tant cette série a été commentée dans la presse ou sur internet…mais je tenais quand même à vous en glisser un mot pour ceux qui ne l’auraient pas vue ! Mon coup de coeur de l’été :

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En 1983 dans une petit ville de l’Indiana, le jeune Will Byers disparaît après une journée passée avec ses amis. Il n’y a plus de traces de lui, il ne reste juste que son vélo. Sa mère contacte le chef de la police qui est persuadé que c’est juste une fugue, qu’il n’est pas très loin… Elle tente alors de le retrouver par ses propres moyens. Ses 3 amis le cherchent désespérément de leur côté, armés de leurs vélos et de leurs talkie-walkie. Leur chemin va rapidement croiser celui d’une jeune fille, qui parle peu et a le chiffre 11 tatoué sur son avant bras… Petit à petit le paranormal s’invite dans la petite ville d’Hawkins…

 

Stranger Things

Une première saison courte (8 épisodes qui passent en un clin d’oeil !) et totalement addictive ! Pour les nostalgiques des films de Spielberg, de Stand by me, les fans de Stephen King… la série est truffée de références à cette époque là. Une série à voir également pour les jeunes acteurs, totalement attachants et pour la performance de la jeune (seulement 12 ans !)  Millie Bobby Brown, qui tient le rôle d’Eleven.

 

 

Série Sleepy Hollow

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Tout commence avec une petite nouvelle fantastique/comique de Washington Irving, auteur américain du XIXeme siècle, publiée en 1820 sous le titre de « La légende de Sleepy Hollow »

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Cette nouvelle inspirera à Tim Burton son superbe film « Sleepy Hollow » en 1999 et fera entrer le cavalier sans tête dans la liste des icônes macabres du cinéma.

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Signalons aussi la version de Walt Disney de 1949 :

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Ichabod Crane a subit bien des transformations depuis sa naissance sous la plume de Washington Irving.
Dans cette série, il devient un soldat nordiste de la Guerre d’Indépendance. Espion et ami de Georges Washington, il se retrouve face à face avec un mystérieux soldat allemand lors d’une bataille et le décapite avant de succomber aux blessures que ce dernier lui a infligées.
Les deux ennemis se réveillent au XXIe siècle et poursuivent leur affrontement de nos jours….

Sleepy-hollow

Le scénario est éloigné à l’extrême de l’histoire originale. Difficile de présenter une série sans spoiler les lecteurs, mais disons que le Cavalier s’avère être qu’une des nombreuses monstruosités existante que Ichabod, accompagné d’une officier de police s’efforceront de combattre.

Si cette série n’est clairement pas la meilleure qu’il m’est été donné de voir, je lui reconnaîs tout de même de très bons côtés :

– l’humour : la présence déconcertante d’un homme du passé dans notre monde contemporain suscite de nombreux gags, sans toutefois tomber dans la bouffonnerie façon Visiteurs. De plus toute la série brosse un portrait caustique de l’Amérique contemporaine vue par un soldat idéaliste de l’époque des Pères Fondateurs des Etats-Unis transporté dans une époque bien éloignée des idéaux de l’époque….

– Les acteurs sont bien dans leur rôles qu’ils interprètent avec beaucoup d’humour et avec un plaisir évident.

– Si la série reste, bien évidemment très politiquement correcte, elle se permet des incartades occasionnelles mais savoureuses.

– L’unité d’action : évidemment construire une série uniquement sur la confrontation entre Crane et le Cavalier eut été risqué. La série approfondit donc leur histoire, intègre progressivement de nouvelles créatures fantastiques, sans que cela nuise pourtant à l’intrigue principale ni ne crée une impression d’arche de Noé de l’étrange comme dans True Blood. Du moins pour l’instant….

En résumé, si vous cherchez une série gentiment sombre, sans prises de têtes, pour se détendre, Sleepy Hollow devrait vous satisfaire.

Vous trouverez ces différentes versions de Sleepy Hollow a la BFM !

  • La nouvelle originale : Jeunesse LIT IRV
  • DVD de l’adaptation de Walt Disney : DVD CINE PRI
  • Film de Tim Burton : DVD CINE BUR
  • La série : CINE SLE

La gifle

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La gifle est une mini-série australienne de 8 épisodes, tirée du roman éponyme de Christos Tsiolkas.

Dans la banlieue de Melbourne, des membres d’une famille et des amis se réunissent pour fêter les 40 ans d’Hector, père de famille qui devrait être comblé. Mais derrière les apparences heureuses de ces retrouvailles, petit à petit la jalousie, l’aigreur et les conflits pointent. En fin de journée, Harry, le cousin d’Hector, assène une bonne claque à un enfant incontrôlable, qui menaçait d’autres enfants avec une batte de cricket. Cette claque sera le centre de la série, tout le monde s’écharpant autour de ce geste. Avait-il raison ? Tort ? Est-ce pardonnable ? Les invités dans les jours qui suivent doivent prendre parti, car l’affaire est portée devant les tribunaux par la mère du fils giflé : elle veut absolument obtenir réparation, autant pour son honneur que pour son fils. Chaque épisode est centré autour d’un personnage et de son point de vue. Les non-dits, les tensions et les secrets qui règnent dans le groupe vont se retrouver exposés…

Une bonne série télé avec une jolie galerie de personnages : maris volages, adultes qui refusent d’agir comme tels, femmes coincées dans leurs couples, adolescents vivants leurs premiers amours ou un grand-père qui cherche à retrouver son désir de vivre…

Mélissa George, l’actrice qui joue Rosie la maman du fils giflé dit de la série :« La gifle déchire le voile des apparences, et chacun réalise qu’il ne partage pas nécessairement le point de vue de ses proches sur cet événement, sur son rôle de parent, sur la vie en général. Plus l’histoire se développe, plus les conséquences de cette gifle sont considérables ».

 

Le livre est disponible à la bibliothèque : La gifle de Christos Tsiolkas

Et la série est disponible sur le site d’arteVOD auquel vous pouvez avoir accès gratuitement si vous êtes inscrit à la bibliothèque numérique de la Bfm. Plus d’explications sur l’utilisation de ce site de VOD sur le site de la Bfm.

Daredevil

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Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil.
Adaptation du comic book Marvel homonyme.

Daredevil-Netflix-Logo

Premier des cinq projets prévus entre Netflix et Marvel, Daredevil est un petit bijou. Les fans de Marvel peuvent dormir sur leurs deux oreilles, la franchise a encore de beaux jours devant elle.

Le jour, Matthew Murdock est un jeune avocat aveugle à Hell’s Kitchen, un des quartiers de New York. Il tente de se faire un nom, avec son associé, en tant qu’avocat ne défendant que les innocents. Mais les candidats ne se bousculent pas au portillon. Par conséquent, la nuit, il est Daredevil, justicier en costume noir pratiquant la boxe pour tenter de rendre la ville plus sûre.

Daredevil version Netflix est très loin du film du même nom. Ben Affleck portait alors le costume d’un héros décevant qui ne m’a pas laissé de souvenirs mémorables… Tandis que Charlie Cox (vu dans Boardwalk Empire) est convaincant en héros aveugle torturé.

La série est construite comme une histoire à suivre de bout en bout, temporairement interrompue à chaque fin d’épisode et reprenant là où on l’a laissée au début de l’épisode suivant. Elle est très sombre, violente par moments, avec des combats de rue mémorables, lorsque Daredevil est de sortie. Lorsqu’il est Matt Murdock, l’avocat, on retrouve un type plein d’humour noir et j’aime l’équipe qu’il forme avec ses collègues. Ces moments sont toutefois rares, étant donné qu’il préfère faire cavalier seul, leur cachant sa seconde identité. Murdock rayonne en journée, s’opposant à son double de l’ombre.

Daredevil est définitivement une série à suivre et fait sans doute partie des meilleures de cette année  ! 🙂